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Prince Théodore Kassatkine-Rostovsky

Il est le fils du Prince Nicolas Feodorovitch Kassatkine-Rostovsky (1848-1908), membre du Conseil d’Etat de la province de Koursk, et de Nadiejda Karlovna Montrésor (1852-1917). Il termine ses études en 1895 au Corps des Pages de Saint-Pétersbourg avec le grade de sous-lieutenant et est affecté au régiment Semenovsky de la Garde impériale. Promu capitaine en 1907. De 1900 à 1917, il se consacre à l’écriture (poèmes, pièces en vers, chants). Au début de la première guerre mondiale, il est officier d’état-major au sein du régiment Semenovsky. Il est blessé à plusieurs reprises et est nommé colonel en 1916. Pendant la guerre, il est correspondant du journal « Temps Nouveau ». Il prend sa retraite en 1917. Il rejoint l’Armée des Volontaires après que sa mère, son frère Nicolas et sa sœur Sophie eurent été tués par les bolchéviks dans leur propriété de Tcherniak. Il participe ainsi à la guerre civile. En 1919, il est à la tête d'une organisation secrète d'officiers dans la ville de Kiev occupée par les bolchéviks. Il est l'auteur de l’hymne de l'Armée des Volontaires. En 1919 il est évacué à Varna, en Bulgarie, puis il passe en Yougoslavie jusqu’en 1923, date à laquelle il s’installe en France, à Meudon, où il travaille dans une compagnie d'assurances. Il est membre d' l'Union de son régiment. Il prend une part active à la vie publique de l’émigration russe (théâtre, poèmes et contes). Il fonde avec sa femme, l’actrice Dina (Evdokia) Nikititchna Kirova, le « Théâtre intime », rue Campagne-Première à Paris. Il prolonge son activité littéraire par la traduction en français des contes de Pouchkine. Il décède à Saint-Prix (actuellement Val d'Oise). Inhumé tout d’abord à Meudon, il est ensuite transféré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois. Il fut marié deux fois, d’abord à Olga Germoguenovna Khvochtchinskaya (1878-1952), puis à Dina Nikititchna Kirova (1886-1982) qui repose avec lui.